Plusieurs hypothèses quant à la présence de cette coquille, qui plus est, sur un seul côté du pont.
Les trois hypothèses techniques :
- la coquille permet de relier le pont à l'ancienne route « Buoux-Lourmarin » par une courbe serrée, quasiment en angle droit ;
- la coquille joue un rôle de contrebutement, elle compense la pression de l'arche ;
- l'érosion à cause du cours d'eau était plus prononcée côté coquille, et elle a forcé l'ingéniosité des batisseurs de l'époque pour garantir la bonne stabilité de l'ensemble.
L'hypothèse du pélerinage :
la coquille fait naturellement penser à Saint-Jacques de Compostelle : était-ce un passage du pélerinage ? Peut être, mais le monument semble manquer d'envergure symbolique pour être affirmatif.
Le pont à coquille de Lourmarin se nomme le « Pont de la Meirette ». Il a été construit en 1606 et a été financé par la commune de Lourmarin pour remplacer un pont plus ancien. Ce dernier permettait de traverser l'Aiguebrun à ceux qui empruntaient ce chemin pour se rendre à Bonnieux.
Malheureusement l'ouvrage de Lourmarin se trouve sur une propriété privée, et des clôtures entourent le passage de la rivière à cet endroit, rendant difficile voire impossible l'accès au pont.
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